République dominicaine - La côte ouest

Quelques jours à Las Terrenas

Je profite de ces quelques jours pour planifier la suite… Et en profiter pour améliorer mes techniques de surf.

La grande expédition

Sur les conseils d’Audrey, je décide de ma prochaine destination : la côte ouest de la République Dominicaine. Maintenant que je suis un peu dans le pays, je peux voler de mes propres aîles ; je réverve donc une voiture pour 3.5 jours.

La route au départ de Las Terrenas est juste magnifique… Surtout quand le soleil brille, l’eau devient d’un bleu turquoise avec la forêt de palmiers juste devant.

La suite de la route est un peu moins magique mais toujours aussi belle car au bord de la côte.

Petit arrêt rapide à Playa grande.

Les Dominicains vivent dans la rue, un peu comme les asiatiques, mais à leur manière. La rue est très passante ici - en voiture ou 2 roues, aucunement piéton. Tout le monde vit dehors, à quelques centimètres du bitume. Quand je passe, mon regard croise celui des badauds étonnés de voir passer un “gringo” par ici.

Conduire en République Dominicaine siginifie ne jamais quitter la route des yeux plus de 2 secondes : nids de poule énormes et à foison, passants, troupeau de vaches…

Je suis même tombé dans des bouchons créés par des défilés des voitures qui - le dimanche - bloquent la route pour distribuer des cadeaux (casquettes) et surtout mettre la musique à fond tout en klaxonnant sans fin…

Ambiance musicale dans les bouchons

Je profite aussi pour faire des arrêts photos sur des lieux imprévus et intéressants.

Si vous voulez être dans l’ambiance, à écouter la radio locale dans la voiture, voici le tube du moment.

Puerto plata

J’arrive à Puerto plata après déjà plusieurs centaines que kilomètres. Cette ville fût très touriste auparavant, c’était l’équivalent de Punta Cana.

Je loge dans un backpacker assez rustique mais dont la propriétaire est bien sympa.

S’il y a bien une chose à faire c’est de monter au parc national Isabel de Torres qui se situe sur une énorme colline en face de la ville.

On peut y accéder via le téléphérique. J’ai préféré la solution voiture, afin d’arriver le premier sur les lieux pour encore mieux profiter de la vue.

Ils ont même batti un Jésus rédumpteur sur un dome de défense militaire à cet endroid là…

Le parcours du parc autour n’est pas extraordinaire mais bon, pourquoi ne pas aller y faire un tour tant qu’il n’y a personne.

Ambiance musicale dans le parc

les 27 “flaques d’eau” / los 27 charcos

L’eau des montagnes coule dans des grottes et crée des sortes de chutes d’eau que l’on peut parcourir avec un guide. J’ai de la chance, j’ai un guide pour moi tout seul pour faire les 3h de marches et sauts dans l’eau.

Ambiance musicale dans la cascade

Un très bon moment, surtout avec un super guide, à sauter et glisser dans l’eau fraîche.

Vers Punta rucia

Tout ne se passe jamais toujours bien… Me voilà embarqué vers ma destination finale : Punta Rucia. Je passe dans le village de “ruinas de Isabella” qui est le 1er lieu où Christophe Colomb arriva et construisi le premier village. Cette église fût la première à être construite par les conquistadors.

Jusqu’au moment où la route indiquée se transforme en piste (terre poussièreuse avec pierres) alors que c’est censé être une route majeure. Je continue sur le piste après avoir demandé si j’allais dans la bonne direction… 15 min de route après, toujours la piste, on me dit que la route est très mauvaise ! Je n’ai pas le choix que de faire demi-tour : 2h de perdues.

Arrivé de nuit donc, je demande à nouveau mon chemin plusieurs fois afin de savoir où se trouve là où je vais passer la nuit - pas évident de trouver !

L’hôtel - ou plutôt les bungalows - se situe juste à quelques marches de la plage. Ce lieu est très pur car peu de touristes - et Dominicains - viennent ici.

Petit clin d’oeil à la photo du chat qui a la plus belle vue au monde.

Enfin ça c’est la vue de ma chambre au petit matin…

Départ le lendemain matin pour une “île paradisiaque” : un banc de sable entouré de corail et de sable blanc…

Cool nous sommes les premiers.

Dès les 3 permiers mètres, je recontre un banc de poissons comme s’ils m’attendaient.

C’est incroyable la vie qu’il y a ici ; j’ai pu voir des poissons par centaines.

Ainsi que des belles structures en corail

L’ile paradisique se transforme vite en cauchemar suite à l’arrivée incessante de bateaux de touristes..

Juste à côté de Punta Rucia se trouve des autres plages sauvages abritant de la mangrove.

J’en profite pour faire quelques photos dans le village au coucher du soleil.

C’est en parcourant la ville que je rencontre les argentins qui habitent aussi à l’hôtel ; nous dînons ensemble et apprécions la vue.

Après ces 2 nuits à Punta rucia, il me reste 5h de route afin de rentrer à Las Terrenas et préparer mon sac et mes souvenirs des antilles pour commencer le périple en amérique latine… Nos vemos!