Bolivia - Cochabamba

Le périple entre Sucre et Cochabamba

C’est indiqué dans les guides et sur internet, le trajet entre ces 2 villes n’est pas des plus agréables apparement. Déjà, le choix de la compagnie de bus est un casse-tête : vous devez aller dans le terminal de bus à Sucre puis demander quelles sont les compagnies qui vont à Cochabamba ; autrement dit, mis à part le fait que ce soit normal, semi-cama ou cama (les différentes inclinaisons possibles de votre siège) ainsi que le prix, cela ne vous donne aucune idée de savoir comment va se passer votre voyage. Dans le terminal de bus, pour ne pas aider, résonne un bruit assez infernal, beaucoup de monde, une agitation de dernière minute…

J’avais trouvé sur un site les noms des compagnies de bus qui sont recommandés, cependant soit elles ne font pas le voyage, soit elles sont déjà complètes. Ayant retrouvé une allemande rencontrée à Uyuni qui fait le même voyage que moi, nous réservons les 2 dernières places d’une autre compagnie de bus, sans trop en demander pour au moins assurer notre départ ce soir. Nous payons les 2.5 (~0.32€) bolivianos demandés pour le terminal de bus, qui a proprement parler, est dans un état dramatique : restes d’ascenceurs complètement délabrés, murs qui s’éffritent, barrières disparues, accès au terminal plus que compliqué pour les bus pour entrer et sortir, sans compter les bouchons créés à cause des entrées et sorties ératiques des bus… Où va cet argent pour le terminal, on se le demande ?

Finalement nous devons attendre 2 heures avant notre départ, nous décidons d’aller à la recherche d’un restaurant où manger un bout avant ce voyage de plusieurs heures. Comme nous le savons, c’est compliqué de trouver facilement de quoi bien manger en Bolivie… Les stands de poulet frit sont nombreux mais je préfère autre chose de plus sain. J’avais repéré une place à l’architecture intéressante, nous nous aventurons par là à pied avec notre petit sac sur le dos, un peu par hasard, plus pour visiter que pour chercher à manger. La magie du hasard et de la découverte à pied fait que nous trouvons un restaurant qui fait des barbecues et qui se trouva être une très bonne adresse

Idée du jour : associer du riz porridge (riz cuit longtemps dans l’eau) avec de la viande, un délice.

Nous repartons, juste à temps pour prendre ce fameux bus, que nous trouvons tout de suite alors que d’autres voyageurs (français) sont un peu en panique pour trouver le leur. C’est effectivement pas du tout évident de savoir dans quel bus monter, vu le nombre de bus ayant la même destination et vu l’organisation locale. Heuresement j’avais bien vu que nos valises avaient été chargées dans ce bus, donc “presque” aucun doute sur notre choix.

Le voyage s’annonce long et “bumpy”, notre bus n’étant pas du tout de la nouvelle génération. Le chauffage du bus étant réglé à fond au début, il a fallu ouvrir la fenêtre du voisin - qui dormait- sous peine de sécher sur place. La route est de piètre qualité - tout n’est pas bétonné ici - et surtout sans compter sur le nombre infini de ralentisseurs disposés tout au long du trajet, quel plaisir de se faire secouer !

Au final, arrivé vers 4h du matin, le parcours fût divisé en plusieurs siestes qui firent passer le temps.

Ayant recherché sur internet les logements proches du terminal, nous nous ravisons finalement sur un “alojamiento”, ces hébergements pas chers et simples - parfait pour se reposer un peu pour par cher : 25 bolivianos la nuit (~3 euros par personne).

La ville

Cochabamba est une simple et tranquille moyenne ville de Bolivie. Comme les autres villes du pays, les grandes places publiques ainsi que les marchés ouverts sont ce qu’il y a de plus intéressants à visiter.

A Cochabamba il y a surtout le Cristo de la Concordia, un jésus rédompteur dominant la ville. Malheusement le téléphérique pour monter la colline est hors-service.

Le marché extérieur est immense - il commence au terminal de bus et s’étends sur l’est de la ville. Il est immense et on trouve un peu de tout

Photos

En savoir plus…

WikiTravel Cochabamba