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Islande en 24 heures - Reykjavik et ses alentours

Dernière rapide étape du voyage

Ca sent bientôt la fin du voyage… Mais avant ça, j’avais prévu de faire un court stop en Islande afin d’avoir déjà un avant goût de ce pays pour un voyage plus long, dédié en partie à la photographie puisque ces terres y sont apparement très propices.

Durant mon voyage au dessus du Canada, je refais le parcours par le ciel que j’ai fait en voiture les jours précédents, c’est marrant. Je survole à nouveau les parcs nationaux ainsi que ses lacs bleus. Ensuite nous survolons le Groenland (retour officiel en Europe !) qui offre un spectable incroyable depuis le ciel. Je m’imagine déjà explorer ces kilomètres de glaces…

24 heures en Islande

Me voici enfin en Islande, pays que je voulais découvrir déjà depuis pas mal de temps. Là j’ai exactement 24 heures à passer sur ce sol, je me dépêche à aller récupérer une voiture de location afin d’explorer au maximum ce que je peux durant ce court séjour. J’ai toute la nuit pour rentrer et prendre mon avion le lendemain matin. On verra bien jusqu’où je pourrais explorer…

Première étape : le géoparc de Hveragerði. Je découvre des petits villages où flotte une forte odeur de soufre. Oui l’Islande vie sous des volcans et ses couches de pressions gazeuses. C’est leur grande ressource naturelle.

Geyser

Ca fait pas mal de bruit, on sent la pression :

Vapeur à la sortie du geyser

Les batéries vivant dans l'eau bouillante

Ah j’oubliais : ce n’est pas du tout évident de se déplacer sur cette île, pour une simple raison : les noms des villes / rues sont imprononçables.

Petit extrait d’une conversation entre Islandais (prise au hasard) :

Je continue en direction de l’est sur l’autoroute 1, celle qui fait le tour de l’île. Je fais un détour rapide à Urridafoss.

Escale à Urridafoss

Les fleurs d'Islande

La chûte d’eau la plus connue d’Islande (enfin je suppose)

Arrêt obligatoire pour admirer la superbe chute d’eau de Skógafoss.

La chute d'eau de Skógafoss ... et ses touristes

C’est dingue de voir autant de touristes ici ; vous allez me dire qu’il n’y a pas grand monde, mais après avoir vécu un peu en ermite au Canada, je me retrouve entouré des plus grands (enfin, on se comprend) photographes qui veulent tous prendre le meilleur cliché de cette eau qui tombe d’un rocher.

La chute vue de derrière

Je décide d’aller explorer le sommet de la petite falaise d’où coule cette rivière.

La chute vu du sommet

En route

Ensuite, sur ma route toujours plus éloignée de la capitale, je découvre un pays plat, brumeux et surtout vide. En effet, il n’y a pas de problème de voisinages en Islande, chaque maison est séparée de plusieurs centaines de mêtres.

L'Islande, un quasi "no man's land"

Petite cahutte dans le sol
J’arrive aux pieds du fameux volcan Eyjafjallajökull.

Pour ceux qui, comme moi, n’ont aucune idée de comment ça se prononce :

Petit village pas loin d'Eyjafjallajökull

Un petit tour dans l’eau chaude

Je voulant pas aller dans LE SPA le plus fréquenté d’Islande, à côté de Reykjavik, j’avais repéré un coin plus tranquille : le Laugarvatn Fontana. Quel plaisir d’être au calme et quasiment seul à profiter des eaux chaudes.

Note : j’ai découvert qu’on peut même y cuire son pain.

Le parc de Þingvellir

Après avoir terminé les bains, je profite de la lumière du soir - il est déjà 21h30 et il fait jour - pour entammer doucement la route retour sur Reykjavik. J’avais noté une autre étape : un site historique de l’islande.

Arrivé sur place, je suis surpris qu’il y ai encore quelques personnes qui se promènent (visitent ?) aussi sur ce lieu à cette heure-ci. J’avoue que ce n’est pas naturel et déconcertant d’avoir autant de lumière à cette heure-ci (23h).

Vue du parc Þingvellir
Crevasse dans la roche

En descendant la passerelle qui mène aux rochers je suis surpris de sentir une odeur de feu de bois. Je décide d’en parler aux motards qui sont en plus bas ; ces derniers sont aussi surpris que moi et appellent le 112, le numéro d’urgence en Islande.

Intrigué, je pars découvrir ce qu’il se passe vraiment et m’approche de la fumée : 2 feux sont démarrés à quelques mètres de distance, l’herbe brûle et génère ainsi cette épaisse fumée. Soudain une personne avec des pelles arrive afin de commencer à éteindre les feux ; je l’aide forcément. Il s’avère - je l’ai compris après - qu’il s’agit des “rangers” (gardes forestiers) du parc.

Un départ de feu

Je suppose que le départ est dû à l’activité volcanique du sol mais ce dernier n’était pas du tout chaud. A 3 personnes, nous nous repartissons les petites flammes à éteindre. Le sol est sec ainsi le feu prend bien, le vent aide les petites braises à repartir ainsi il devient compliqué d’éteindre le feu car il reprend à de nombreuses fois. Il nous a fallu environ 1 heure pour tout éteindre.

Finalement, au bout d’un moment, les pompiers arrivent et arrosent la zone d’eau afin de s’assurer que tout est bien éteint.

Les pompiers enfin là

Il se peut que ce soit un départ intentionnel. En tout cas, ce fût un évènement incroyable et non prévu de mon très court séjour en Islande. Les “rangers” me remercient de les avoir aidés. Bon, ce n’est pas tous les jours qu’on sauve un pays du feu :D

Retour dans la capitale à 1h du matin

Je reprends mon rôle de touriste et découvre enfin la capital, de “nuit”.

La cathédrale de "Jésus le roi"
Le tour de la ville est rapide… Je décide de faire un léger somme en pleine campagne car il est trop tard pour rendre la voiture et je suis bien crevé (il est 3 heures du matin).

Location de ma voiture

Pour finir, je trouve que personne ici ne respecte les vitesses ; un peu comme au Canada. Mis à part un radar fixe, je n’ai pas vu l’ombre d’un policier sur la route - d’ailleurs il parait que la islandaise est police la plus sympa au monde.

J’aurai fait 506 km en 24 heures, avec une voiture manuelle (quel plaisir !) qui ne consomme que 5l / 100 km.

Ca y est ! Je crois que c’est bien la fin de la fin désormais… Retour vers Paris !